Les zones humides Ramsar

Utilisation rationnelle des zones humides à savoir « le maintien de leurs caractéristiques écologiques obtenu par la mise en œuvre d'approches par écosystème dans le contexte du développement durable »

Conservation et utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale.

2169 sites Ramsar dans le monde, 168 signataires. 36 en France dont 7 en Outre mer (3 314 000 ha).

Convention adoptée à Ramsar (Iran) en 1971 puis processus de ratification, la France l'a ratifiée en 1986.

Après avoir adhéré à la Convention, "chaque partie contractante devra désigner les zones humides appropriées de son territoire à inclure" dans la liste.

La gestion de ces zones humides doit répondre aux critères de la Convention :

• bon état de conservation des espèces et des habitats,

• mise en œuvre d'actions d'éducation et de sensibilisation des publics,

• valorisation scientifique de la gestion.

Réserve naturelle de la Camargue (1986)

Iles d'Amsterdam, Crozet, Kerguelen, Saint Paul.

Le site a été désigné en 2008. Situé dans le sud de l'océan Indien, il occupe une superficie de 2 270 000 hectares.

Les mares temporaires des Tre Padule de Suartone sont situées au sud-est de la Corse sur la commune de Bonifacio, ce site désigné en 2007, couvre 218 hectares.

Il n'y a pas de financements spécifiques liés à cette reconnaissance mondiale qui peut néanmoins aider à la la mobilisation de bailleurs de fonds.

Une association française des gestionnaires des sites Ramsar^[1] s'est créée en 2011. Elle vise le renforcement des échanges entre gestionnaires et la promotion d'une meilleure reconnaissance de ce label.